Faire une psychothérapie de couple est une opportunité rare pour communiquer de façon vraie et intime. Très souvent, l’envie de faire une thérapie de couple se fait quand la communication ne circule plus. Quand certains sujets deviennent tabous.
Certains territoires deviennent difficiles à partager. Souvent parce qu’ils sont encore confus ou peu identifiés. Aussi parce qu’ils ne sont pas légitimes pour celui qui exprime ou celui qui reçoit.
La communication devient à nouveau possible grâce à la présence et au soutien du thérapeute. Par sa présence et sa fonction, le thérapeute favorise un espace, une distance entre les membres du couple qui permet à chacun de déployer son monde personnel, de le partager en se sentant contenu et sécurisé.
Faire une psychothérapie de couple dans un climat de sécurité, est une opportunité rare pour communiquer de façon vraie et intime.
Le psychothérapeute avec sa bienveillance soutient l’expression de chacun, la favorise, la rend légitime. Le thérapeute favorise la remise en dialogue à des endroits enkystés, fermés, verrouillés dans le couple. La parole, l’échange,soulage, libère, relégitimise le vécu, la souffrance de chacun.
A défaut de retrouver la paix immédiate, une tranquillité, une sérénité, une force, une autorisation à être qui je suis, dans ma force et ma vulnérabilité, peut réapparaître pour chacun. Des éclairages s’ouvrent.
Chacun se découvre et découvre l’autre de façon nouvelle et toujours plus subtile. Le thérapeute reformule et questionne, propose des hypothèses pour favoriser plus de compréhension et d’entendement. Un temps important est donné à la reconnaissance des besoins de chacun et leurs formulations.
Une autorisation à être soi-même peut-être recontactée par chacun.
Une nouvelle compréhension s’entrevoit.
Grâce à cette sécurité retrouvée, chacun peut s’occuper de soi et cesser de se mobiliser pour l’autre ou contre l’autre, ou pour le couple.
Puis il s’agit de découvrir la puissance de la négociation, la créativité qu’elle génère et parfois l’intérêt, la liberté que peut être d’accepter la limite de l’autre. Il est possible de ne pas être d’accord sur le point de vue, le désir de l’autre sans renoncer à soi, sans se perdre.
La gestion de la frustration peut s’explorer dans le cadre de la thérapie de couple et être même une nouvelle opportunité de rapprochement des partenaires.
Chacun se découvre et découvre l’autre, de façon nouvelle et toujours plus subtile.
Le thérapeute reformule et questionne, propose des hypothèses pour favoriser plus de compréhension et d’entendement.
Un temps important est donné à la reconnaissance des besoins de chacun et leurs formulations.
Une autre forme d’échange peut se faire en apprenant à négocier.
La puissance de la négociation, la créativité qu’elle génère et parfois l’intérêt, la liberté que peut être d’accepter la limite de l’autre.
Il est possible de ne pas être d’accord sur le point de vue de l’autre, de sentir et d’exprimer sa limite pour ne plus renoncer à soi, se perdre.
La gestion de la frustration peut s’explorer dans le cadre de la thérapie de couple et être même une nouvelle opportunité de rapprochement des partenaires.
Mais parfois c’est trop.
Trop douloureux, ingérable, violent…
Parfois le travail va être d’apprendre à renoncer à ce lien.
A accepter qu’une histoire se termine ;
A entendre et accepter ce qui fait limite.
A poser une limite à la violence mortifière.
A nommer ce qui est important de déposer.
A parler de séparation plutôt que de rompre sans dire, pour pouvoir se quitter en, peut être restant en lien, en affection.
A reconnaître le chemin d’évolution que cette relation a permis pour continuer sa route.
Pour des couples hétérosexuels, homosexuels, qui s’interrogent sur différents thèmes :
Les thèmes peuvent concerner tous les niveaux de la relation :
Le couple conjugal, parental, social.
Les liens avec la famille d’origine, avec les enfants ou futurs enfants, avec les amis, collègues…
La sexualité, les hobbies de chacun, les projets…
Le temps de la séance est de 1h30.
Il est important d’envisager plusieurs séances.
La thérapie est une nouvelle rencontre entre les deux personnes, une autre forme pour se connaître et se reconnaître, se relier à l’autre et à soi.
Il y a un temps d’apprivoisement pour chacun, pour descendre en soi et aller vers l’autre.
Pour intégrer la présence et le soutien du thérapeute.
Pour apprivoiser l’intérêt de l’espace disponible proposé.
Comment je commence à exister autrement, grâce aux mots ?
» Mon accompagnement dans le cadre de la thérapie conjugale
L’art d’aimer, de Erich Fromm
« L’amour n’est possible que si deux personnes communiquent entre elles à partir du centre de leur existence…Qu’il y ait harmonie ou conflit, joie ou tristesse, c’est secondaire par rapport au fait fondamental que deux personnes se rejoignent à partir des profondeurs de leur existence … Il n’y a qu’une seule preuve de la présence de l’amour : la profondeur de la relation, la rivalité et la force de chaque personne. »
Quand la famille s’emmêle, de Serge Héfez
« …La sexualité… est toujours conflictuelle. Elle fait précisément ressurgir la complexité des représentations de chacun, représentations éminemment conflictuelles « à l’intérieur » de chacun. Il s’agit d’un combat entre narcissisme et altérité, amour de soi et amour de l’autre, conflit avec soi-même ou avec l’autre, bien plus qu’un combat fondé sur l’égalité des sexes.
L’excitation érotique cimente et divise tous les couples… car elle comprend une dimension d’hostilité. L’intimité suppose que soit surmontée la peur de l’interpénétration, non seulement des corps mais des âmes. »
« …Ces conflits sont inhérents au rapport à l’autre, un rapport toujours difficile et violent : l’aimé est à la fois un allié et une menace, quelqu’un dont on a envie de s’approcher mais qui en même temps fait peur parce qu’il est différent. »
La violence
« L’évolution de la famille, les recompositions qui ouvrent le groupe sur l’extérieur, la possibilité de se déprendre d’un lien conjugal trop contraignant n’ont en rien épuisé cette violence. Elle s‘est parfois déplacée ou complexifiée, mais elle infiltre plus que jamais les liens familiaux, du fait même de cette pesante utopie du bonheur et de l’aspiration à un amour indéfectible. La violence est présente à la minute de notre naissance, à laquelle elle participe d’ailleurs largement. Même un nourrisson qui ne demande naturellement qu’à vivre, peut s’étouffer ou se laisser mourir de faim. Il peut retourner contre lui-même la violence qu’il a reçu avec la vie. »